Explication du fonctionnement du cerveau
Le cerveau reptilien gère tout ce qui est physiologique, l'émotionnel et le comportemental.
Sa mission est de nous garder en vie, d'un point de vue physiologique et comportemental.
Du point de vue physiologique, il est le chef d'orchestre de l'intégralité ce qui se produit à l'intérieur du corps:
- lorsqu'il fait trop chaud il envoie en production de la transpiration.
- lorsqu'un aliment arrive dans l'estomac, il envoie le programme de digestion,...
Du point de vue comportemental:
- lors de manque d'énergie, il nous envoie chercher de la nourriture dans le frigo,...
- C'est lui qui est responsable des réflexes de survie, la lutte, la fuite et faire le mort. Moment ou il pourra aller jusqu'à déconnecter le néocortex (le conscient).
Il a donc les pleins pouvoirs !
Il fonctionne par association, constat - réaction, encodage.
Ce qui lui permet d'être si efficace, car il gère des millions de fonctionnements simultanés.
Il n'est pas capable d'élaboration. Pas intelligent, mais performant.
Ce que j'ai ressenti auquel j'ai survécu = sécurité
Physiquement, autour du cerveau reptilien se trouve le système limbique qui s'occupe des 5 sens et des émotions.
Le cerveau reptilien et le système limbique forment le cerveau émotionnel, la partie "inconsciente".
Autour du cerveau émotionnel nous trouverons le néocortex, la partie du cerveau qui permet de réfléchir, d'élaborer
Ces deux parties ne communique pas directement, en tout cas pas par la volonté.
Pendant la phase de sommeil paradoxal, une communication s'opère. C'est dans cette phase que l'on rêve. (ou que l'on fait des cauchemars).
Durant cette phase, le cerveau émotionnel laisse émerger les événements stressants de la journée et le néocortex traite l'encodage de stress, en défusionnant la perception de l'événement (l'images, le souvenir) et l'émotion qui y est liée.
Le lendemain, le stress a disparu et/ou on a moins peur.
Le cerveau émotionnel ne fait pas la différence entre la fiction et la réalité.
Lorsque nous regardons un film d'horreur, on a peur, alors que l'on sait que les acteurs ne sont pas mort. Lors de la phase de sommeil paradoxale, le cerveau émotionnel laissera émerger cette peur avec ces images et le néocortex effectuera un tri, les images d'un côté et la peur de l'autre, afin de faire diminuer cette peur jusqu'à la faire disparaître.
Le lendemain on a plus l'envie de contrôler si les fenêtres sont bien fermées et si la porte de l'entrée est fermée. On peut repenser au film, mais cela ne fait plus peur, sauf si le film réactive un traumatisme.
Lorsqu'on regarde un film triste on peut pleurer, alors que c'est la pas la réalité.
Le lendemain on peut repenser au film mais la tristesse n'est plus là. Sauf si cela réveille un trauma
Le lendemain, notre conscient n'est plus dans le brouillard de stress et on peut prendre des meilleures décisions.
Des fois, ce processus de désensibilisation ne se fait pas ou de manière partiel, et quand cela arrive, nous nous trouvons en présence d'un traumatisme.
Le stress ne se dissout pas, il reste plus ou moins présent, et est cumulatif, la fameuse goutte qui fait déborder le vase. Cela peut provoquer la construction de pathologie.
Pendant la phase de sommeil paradoxale nous avons les yeux qui bougent de manière répétitive et lorsqu'on fait bouger les yeux de manière répétitive le cerveau émotionnel interprète que c'est le moment d'effectuer le même processus de rééquilibrage que lors de la phase de sommeil paradoxal.